Tribune libre dans CHLOROVILLE le magazine municipal de MEUDON
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32. C’est le nombre de décès causés par la pollution de l’air à Meudon chaque année : Sa part des 48.000 morts annuels en France.


Autant de cancers, de maladies respiratoires et cardiovasculaires, provoquées ou aggravées par les poisons que nous respirons. Une mairie ne peut bien sûr pas régler seule ce problème. Mais elle peut faire sa part, notamment en réduisant la circulation des véhicules les plus polluant sur son territoire.
Et Meudon comme d’autres villes des Hauts-de-Seine est très loin du compte. Les voitures y restent reines, monopolisant l’espace public et laissant la portion congrue aux piétons et aux cyclistes. Les rares mesures prises comme l’instauration d’une zone à faible émission (ZFE) restent sans effet en l’absence de tout contrôle ; les véhicules interdits continuent donc de polluer impunément. Meudon roule même à contre sens, en témoigne sa participation au financement de l’échangeur autoroutier de l’A86 pour desservir Vélizy 2 (un projet à 46 millions d’euros !). En témoigne l’autorisation accordée au hangar Y de construire un parking géant sur le tapis vert.


Les solutions existent pourtant : piétonisation des rues, notamment près des écoles et des commerces, limitation du stationnement et agrandissement des trottoirs pour favoriser le cheminement piéton, créations d’itinéraires cyclables sécurisés, renforcement de l’offre de transports en commun…
Des villes ont pris la mesure du problème et tentent d’agir. Meudon quant à elle compte ses morts.

@Bouchra TOUBA ,@Louis ,@Renaud DUBOIS