Leur intérêt géologique, paléontologique et artistique a fait d’elles un site classé. Le classement a été attribué par un décret du 7 mars 1986, contre l’avis de la commune. Celle-ci voit en effet le lieu plutôt comme une réserve foncière, alors que la colline ajoute à l’attrait de ses carrières et de son musée Rodin
l’invitation au rêve de la villa du grand sculpteur dominant le paysage lointain du Mont Valérien et l’accueil de petites industries et d’artistes, unique à 5 km de Paris.
Les carrières sont menacées aujourd’hui par une absurde procédure de péril imminent. Un expert a en effet déclaré samedi 9 mars que des mesures de sécurité publique s’imposent dans un délai de 21 jours. Le maire, qui a demandé la nomination de cet expert au tribunal administratif de Cergy, et le préfet qui a laissé la procédure s’engager malgré l’obligation de préservation du site classé, n’ont pas d’autre choix que d’ordonner des travaux qui causeront d’irréparables dommages aux carrières. Les propriétaires du sol sont affolés, les meudonnais atterrés, les scientifiques en rage, les mécaniciens de la craie incrédules. Quelle est donc cette urgence que l’administration comme l’expert sont bien en peine de prouver après 140 ans de stabilité ?
Nous en appelons aux plus hautes autorités administratives pour arrêter une casse légale de notre patrimoine digne d’ayatollahs égarés.
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