Dans un an, en décembre 2015 la France accueillera à Paris la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique, la COP 21. Dans son 5ème rapport, le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur le Climat (GIEC) confirme que sans une mobilisation importante de tous les acteurs pour lutter contre le réchauffement climatique, la température de notre planète pourrait augmenter de l’ordre de 3 à 6 degrés d’ici à la fin du XXIe siècle. Le rapport du GIEC est alarmant, mais il est également porteur d’espoir : il n’est pas trop tard pour agir.
Ce constat nous oblige à agir dès maintenant et localement ! Agir en faveur de la transition écologique. Agir dans le sens d’une transformation de notre modèle de développement. Agir pour changer nos comportements individuels et collectifs.
Lutter contre le dérèglement climatique c’est évidemment baisser les émissions de gaz à effet de serre, mais c’est surtout améliorer le quotidien des habitant/es : en luttant contre les pollutions, en réduisant les factures énergétiques, en transformant notre ville en ville durable et écologique. Nous appelons nos concitoyen(ne)s et au premier chef le Maire de Boulogne-Billancourt à passer aux actes en prenant un ensemble de mesures concrètes.
L’urgence est d’agir, agir d’abord localement. Nous pouvons le faire en réduisant nos biodéchets (les déchets issus de ressources naturelles animales ou végétales) qui représentent aujourd’hui entre 30 à 40 % du poids et du volume des déchets municipaux. L’impact des biodéchets est important notamment en matière d’empreinte carbone du fait de l’énergie et des ressources utilisées pour produire, transformer et transporter les aliments. Jeter des aliments représente donc un gaspillage d’énergie, d’eau et d’emballage, puisque c’est également ces ressources, utilisées pour les produire, les transporter et les stocker, que nous mettons à la poubelle.
Nous demandons, qu’une véritable campagne de sensibilisation permanente aux éco-gestes pour la réduction des déchets (suppression du gaspillage, nouveaux comportements individuels et partagés, pratiques du compostage…) soit déployée à Boulogne-Billancourt, et que les économies réalisées profitent aux Boulonnaises et aux Boulonnais.